Les Ecuyers d'Amesbury
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

[Jdr D&D III] Les chroniques de Cyngael (avorté)

Aller en bas

[Jdr D&D III] Les chroniques de Cyngael (avorté) Empty [Jdr D&D III] Les chroniques de Cyngael (avorté)

Message par sogwyn Mer 13 Mar - 21:21

Alors voilà un petit texte qui a servi de background à un de mes personnages d'Heroic Fantasy. Le dernier de son état en fait. Ses aventures furent nombreuses et épiques mais malheureusement je n'ai jamais poursuivi la rédaction de son journal, ce que pourtant j'avais projeté de faire.

Voilà donc le texte tel qu'il fut écris, à la virgule près, il y a de cela bientôt 10 ans alors que ce personnage avait déjà de hauts faits derrière lui et de nombreuses heures de jeu.

A tous ceux qui furent mes amis, mes parents
A certains qui le sont encore
A d’autres qui ne le sont plus
A tous ceux qui sans me connaître ont pâti de mes fautes
A tous ceux qui sont morts ou qui mourront un jour de par ma faute
A toi, lecteur anonyme,
A toi Adaonne douce lumière, mère de toute vie, soleil protecteur
A toi Sothilde lumière de ma vie qui m’attend près d’Adaonne
A Tyr, puissant justicier, guide de mes actes, juge de mes faiblesses


Mon nom est Cyngaël fils de Tenghil et d’Aelonia, Cyngaël Blanc-Mantel, Paladin au service de Tyr, Protecteur d’Aldéhorte.
Je suis né il y a bien des vies humaines dans la grande cité d’Aldamar qui n’est plus aujourd’hui que le souvenir de ce qu’elle fût.
Je vivais heureux en cette cité de gloire et de lumière. Peu préoccupé, comme nombre de mes semblables, du sort des Hommes et des Jeunes Races, j’ai étudié les arts de mes parents de longues années durant. Mais tout ce que j’ai appris alors n’a que peu de valeur aujourd’hui. Si nous autres elfes semblons mettre l’éternité à nous familiariser avec des gestes et des pensées que les races mortelles maîtrisent si vite en apparence, c’est que la portée de chacun de nos actes, de nos paroles fait parti d’une beauté qui ne peut qu’échapper à ceux qui ne disposent pas de l’Eternité et du souvenir de la Lumière. Parfois évidemment les Enfants saisissent l’ineffable harmonie de nos réalisations, mais toujours ils se méprennent, voyant magie là où il n’y a que beauté et harmonie.
Mais peu importe, là n’est pas le sujet de cet écrit. Qui plus est, il arrive parfois, aussi, que nous nous égarions, que de notre quête d’absolu ne résulte que chaos et désolation. Ainsi en fût-il des premiers âges de ma vie.
Puisse les Dieux me pardonner pour tout ce que j’ai fait endurer à ce monde. Puisse Adaonne m’accepter un jour en sa douce Lumière.
Loin de moi l’idée que je sois seul responsable des malheurs de la Guerre et du retour du Chaos, mais j’étais l’un des rares qui furent témoins et acteurs des événements qui ont précipité le monde dans la spirale de destruction de ces cent dernières années. Mais peut être est ce là le destin de tous ceux de ma race.
Laisse moi te raconter Lecteur comment tout cela est arrivé. Juge moi et pardonne si tu le veux.

Tout commença lorsque, séduit par l’âme d’une humaine croisée en Aldamar je commençais à m’intéresser aux malheurs des Enfants.
Sothilde me fit connaître l’Amour, cet Amour puissant et vif comme le feu que connaissent les Humains. Je lui fit connaître le fleuve large et calme, profond et éternel qu’est l’Amour d’un Eldar. Et nous connûmes tous deux, après bien des années pour elle et si peu pour moi, la joie d’avoir un enfant. Et je connu bien vite le désespoir de celui qui perd son amour et à qui reste l’éternité pour pleurer son absence. Telle est la malédiction de ceux de ma race qui s’éprennent d’une mortelle.
L’amour de Sothilde m’a changé à jamais. J’ai essayé après sa disparition de retourner parmi les miens pour me consacrer à l’éducation de notre fils. Arathorn me montrait chaque jour à quel point il était différent de mes pairs, à quel point il était pareil aux Enfants. Je ne savais que faire pour lui éviter la peine et les souffrance de la vie des Mortels. Je ne trouvais pas le repos et la quiétude de la Cité Haute me devint bientôt insupportable. Arathorn passait de plus en plus de temps dans la basse ville. Revenant après de longue absences crotté et couvert de coups il se détachait de moi jour après jour. Bientôt il espaça ses visites dans la cité haute. Ne revenant que rarement pour étudier les Arts Profanes et retournait dans l’obscurité des ruelles de la ville basse où je lui avait découvert de biens louches fréquentations. J’avais perdu sa mère et je m’apprêtais à le perdre lui, bien incapable de le ramener dans de meilleurs dispositions. Parfois, pourtant, il revenait et me racontait toute la misère qu’il avait croisée ou ses première amours, ses joies et ses peines, mais passant sous silence ce qu’il faisait exactement là bas. Ma vie se résumait à de longues heures d’ennui et de tristesse. Alors que la Cité Haute d’Aldamar vivait dans la paix, sourde aux cris d’angoisse de ceux qui vivaient à ses pieds, je ne supportais plus de vivre ainsi.
Un jour je reçu l’Appel. Un jour je su quel devait être mon destin. Il était temps pour moi de rejoindre le Monde et d’œuvrer pour que la Justice de Tyr permette à tous de vivre dans le bonheur qu’Adaonne dispense. Je confiais une forte somme d’argent, ma maison et le peu de mes biens à mon fils déjà âgé, pris armes et bagages et m’apprêtais à partir sur les routes. Quelle ne fût pas ma surprise et ma joie lorsque qu’Arathorn décida de me suivre. Nous laissâmes donc notre maison aux soins de mes parents, nous liquidâmes le reste de nos biens et partîmes sur les chemins.
Ainsi fût prise ma décision, peu commune pour un des miens, de faire de ma vie un Combat au service de la Loi et de la Justice. Sans doute aurais-je pu rejoindre le clergé d’Adaonne. Sans doute le sang Noldor bouillait il trop dans mes veines. Sans doute la peine d’avoir perdu Sothilde se transforma-t-elle en rage. C’est ainsi que je devint Paladin de Tyr. C’est ainsi que fini le premier âge de ma vie, la fureur du combat remplaçant la quiétude de mon existence dorée en Aldamar.
sogwyn
sogwyn

Messages : 214
Date d'inscription : 09/07/2011
Age : 52
Localisation : Le Cannet - 06110

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum