[DAOC] Méditations d'un vieux berger au crépuscule (par Fron)
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[DAOC] Méditations d'un vieux berger au crépuscule (par Fron)
Par respect !
Je vous imagine endormie,
allongée sur le ventre, au repos ... apaisée.
Je voudrais caresser vos cheveux, respirer leur parfum...
et m'endormir près de vous, tout simplement.
Comme l'a dit un Sage*, "Dans la vie,
on n'a pas d'autre choix que d'être heureux".
Je vous regarde avec Tendresse...
Ce lit est un écrin et vous y êtes une Perle...
une Perle que je ne saurais effleurer...
Alors je sors et marche dans la rue...
sous une pluie fine et froide...
mais ce que nos coeurs partagent me réchauffe.
Vous êtes Belle, mon coeur est votre et je vous Respecte...
Fron.
*( Gilbert Montagné )
Je vous imagine endormie,
allongée sur le ventre, au repos ... apaisée.
Je voudrais caresser vos cheveux, respirer leur parfum...
et m'endormir près de vous, tout simplement.
Comme l'a dit un Sage*, "Dans la vie,
on n'a pas d'autre choix que d'être heureux".
Je vous regarde avec Tendresse...
Ce lit est un écrin et vous y êtes une Perle...
une Perle que je ne saurais effleurer...
Alors je sors et marche dans la rue...
sous une pluie fine et froide...
mais ce que nos coeurs partagent me réchauffe.
Vous êtes Belle, mon coeur est votre et je vous Respecte...
Fron.
*( Gilbert Montagné )
Merisel Faradhreia- Messages : 223
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Re: [DAOC] Méditations d'un vieux berger au crépuscule (par Fron)
Avant l'aube... Parcourir les sens
Mon jour dans votre nuit...
J'ai cueilli sur la pointe des pieds un coussinet de brume tout douillet,
je l'ai déposé sur vos yeux fermés...
J'ai capturé un souffle de la brise de ce dimanche,
soulevé le bord de votre drap et l'ai laché sur votre peau...
Vous avez frissonné...
Puis j'ai cueilli de mes lèvres une goutte de rosée, l'ai déposée sur vos lèvres...
sans vous réveiller... vous avez souri a la vie...
Alors je vous ai sussuré:
"Bonjour, Dame... C'est Fron, tout a coté de vous"...
Mais l'aube vous a gardée endormie... alors, je suis reparti...
Mon jour dans votre nuit...
J'ai cueilli sur la pointe des pieds un coussinet de brume tout douillet,
je l'ai déposé sur vos yeux fermés...
J'ai capturé un souffle de la brise de ce dimanche,
soulevé le bord de votre drap et l'ai laché sur votre peau...
Vous avez frissonné...
Puis j'ai cueilli de mes lèvres une goutte de rosée, l'ai déposée sur vos lèvres...
sans vous réveiller... vous avez souri a la vie...
Alors je vous ai sussuré:
"Bonjour, Dame... C'est Fron, tout a coté de vous"...
Mais l'aube vous a gardée endormie... alors, je suis reparti...
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Re: [DAOC] Méditations d'un vieux berger au crépuscule (par Fron)
L'éveil
Un nouveau matin... et...
Je viens vous aider a émerger...
Je dépose un premier baiser tout doux, tout doux là...
dans votre cou, juste sous le lobe de votre oreille gauche...
Un second tout aussi léger sur votre tempe gauche...
Puis je parcours lentement, toujours léger, votre front de mes lèvres...
votre tempe droite ...
Encore un léger, léger, et long... sous votre oreille droite ...
Un frisson ... un soupir ... et ...
Vos yeux, brillants de paillettes d'étoiles,
s'ouvrent enfin et capturent aussitôt les miens ...
Instant, sans aucune mesure, où nos regards fusionnent,
comme les vagues calines de deux fougueux océans...
Je ne sais si c'est grâce à votre doux regard, vos bras parfumés,
ou votre délicieux sourire qui dessine ces lèvres désireuses...
Mais ce que je sais, c'est que ce matin....
... Je vais rester ...
Fron.
Un nouveau matin... et...
Je viens vous aider a émerger...
Je dépose un premier baiser tout doux, tout doux là...
dans votre cou, juste sous le lobe de votre oreille gauche...
Un second tout aussi léger sur votre tempe gauche...
Puis je parcours lentement, toujours léger, votre front de mes lèvres...
votre tempe droite ...
Encore un léger, léger, et long... sous votre oreille droite ...
Un frisson ... un soupir ... et ...
Vos yeux, brillants de paillettes d'étoiles,
s'ouvrent enfin et capturent aussitôt les miens ...
Instant, sans aucune mesure, où nos regards fusionnent,
comme les vagues calines de deux fougueux océans...
Je ne sais si c'est grâce à votre doux regard, vos bras parfumés,
ou votre délicieux sourire qui dessine ces lèvres désireuses...
Mais ce que je sais, c'est que ce matin....
... Je vais rester ...
Fron.
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Re: [DAOC] Méditations d'un vieux berger au crépuscule (par Fron)
La danse du coeur
..
Un battement de coeur, et je suis face à vous.
..
Un battement de coeur, et je noie mes yeux dans les vôtres.
..
Un battement de coeur, et je danse avec vous.
..
Un battement de coeur, et je guéris le vôtre.
..
Un battement de coeur, et la lumière est sur nous.
..
Un battement de coeur, et cette soirée est nôtre.
..
Un battement de coeur, et une étoile veille sur nous.
..
Un battement de coeur, et je suis tout à vous ...
..
Un battement de coeur...et...
...de derrière vous...
Je viens du bout des lèvres, vous effleurer tendrement la peau,
derrière le lobe de votre oreille gauche.
Un battement de coeur...
Maintenant que vous avez la chair de poule,
je dépose un trés, trés doux baiser, plus bas, entre votre cou et le creux de votre épaule nue...
Un battement de coeur...
Vous frissonnez et je vous murmure, dans un sourire... avant de m'en aller...
"retournez danser, mon aimée..."
Un battement de coeur...
Fron.
..
Un battement de coeur, et je suis face à vous.
..
Un battement de coeur, et je noie mes yeux dans les vôtres.
..
Un battement de coeur, et je danse avec vous.
..
Un battement de coeur, et je guéris le vôtre.
..
Un battement de coeur, et la lumière est sur nous.
..
Un battement de coeur, et cette soirée est nôtre.
..
Un battement de coeur, et une étoile veille sur nous.
..
Un battement de coeur, et je suis tout à vous ...
..
Un battement de coeur...et...
...de derrière vous...
Je viens du bout des lèvres, vous effleurer tendrement la peau,
derrière le lobe de votre oreille gauche.
Un battement de coeur...
Maintenant que vous avez la chair de poule,
je dépose un trés, trés doux baiser, plus bas, entre votre cou et le creux de votre épaule nue...
Un battement de coeur...
Vous frissonnez et je vous murmure, dans un sourire... avant de m'en aller...
"retournez danser, mon aimée..."
Un battement de coeur...
Fron.
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Re: [DAOC] Méditations d'un vieux berger au crépuscule (par Fron)
Sur le quai de Gothwaite
... Bercé par le bruit des vagues, sous un ciel dégagé...
Debout, sur le ponton, vous faites face à la mer où votre regard se perd.
Tel un amant craintif, j'approche et passe lentement...
...je ne saurais faire autrement...
mes mains, puis mes bras sur votre ventre.
Je dépose tendrement mes lèvres dans le creux de votre cou.
Votre tête vient doucement s'incliner contre la mienne et vos bras se croiser sur les miens...
Nous restons ainsi, debout et figés à regarder l'immensité bleue.
La brise salée vient caresser et faire flotter nos cheveux...
Je vous murmure des mots doux et vous m'en sussurez d'autres de miel.
Tout autour de nous les regards se portent sur nos corps enlacés...
mais qu'importe ces yeux qui ne voient que nos différences... pourtant si riches...
L'affection peut être enviée mais elle ne se jalouse pas noblement.
Nous sommes libres, libre d'exister comme nous le souhaitons...
car ce que nous vivons ainsi, est précieux et beau.
Bien au-dessus de nous , deux invisibles étoiles en témoignent... *
Fron.
... Bercé par le bruit des vagues, sous un ciel dégagé...
Debout, sur le ponton, vous faites face à la mer où votre regard se perd.
Tel un amant craintif, j'approche et passe lentement...
...je ne saurais faire autrement...
mes mains, puis mes bras sur votre ventre.
Je dépose tendrement mes lèvres dans le creux de votre cou.
Votre tête vient doucement s'incliner contre la mienne et vos bras se croiser sur les miens...
Nous restons ainsi, debout et figés à regarder l'immensité bleue.
La brise salée vient caresser et faire flotter nos cheveux...
Je vous murmure des mots doux et vous m'en sussurez d'autres de miel.
Tout autour de nous les regards se portent sur nos corps enlacés...
mais qu'importe ces yeux qui ne voient que nos différences... pourtant si riches...
L'affection peut être enviée mais elle ne se jalouse pas noblement.
Nous sommes libres, libre d'exister comme nous le souhaitons...
car ce que nous vivons ainsi, est précieux et beau.
Bien au-dessus de nous , deux invisibles étoiles en témoignent... *
Fron.
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Re: [DAOC] Méditations d'un vieux berger au crépuscule (par Fron)
A Gothwaite... si je pouvais...
...
Si je pouvais...
...
Je voudrais... Je voudrais pouvoir graver votre prénom dans le bleu du ciel.
Dessiner mon visage souriant et aimant dans les nuages blancs...
afin que vous puissiez le voir à chaque instant.
J'écrirais et réécrirais sans cesse nos prénoms sur le sable...
malgré les assauts des vagues, comme preuve de mon sentiment constant.
Je placerais nos rêves et nos espérances dans le souffle du vent...
afin qu'il les porte à jamais, toujours plus loin...
pour les rendre immortels.
J'avancerais, droit sur la grande allée, parcourue par la foule d'anonymes,
j'aimerais tant y retrouver votre silhouette, statique...
m'observant, votre visage éclairé par votre sourire...
je vous rendrais ce sourire.
Nous laisserions, en confiance, tomber la garde de nos coeurs abimés,
pour rendre encore plus beau ce monde blessé et pour le guérir...
le guérir, par le rayonnement de nos sentiments partagés.
Les cris d'affection muets de nos regards,
nous feraient perdre nos repères temporels...
jusqu'à ce fantastique instant, où nos lèvres nous réveilleraient...
dans un frisson commun.
Nos sourires unis, nous rapprocheraient à nouveau...
jusqu'à ce que nos front se touchent, et nous resterions là...
les yeux fermés, au millieu de la foule pressée...
comme des voyageurs immobiles, dans notre bonheur...
d'amoureux lumineux....
Oui, je voudrais tout cela, avec vous seule...
pour vous et moi...
Je le voudrais tant mais en cet instant...
j'ouvre les yeux ...
Vous êtes absente et me laissez dans le silence...
... et j'ai soudain si froid, si froid, loin de vos bras...
Fron
...
Si je pouvais...
...
Je voudrais... Je voudrais pouvoir graver votre prénom dans le bleu du ciel.
Dessiner mon visage souriant et aimant dans les nuages blancs...
afin que vous puissiez le voir à chaque instant.
J'écrirais et réécrirais sans cesse nos prénoms sur le sable...
malgré les assauts des vagues, comme preuve de mon sentiment constant.
Je placerais nos rêves et nos espérances dans le souffle du vent...
afin qu'il les porte à jamais, toujours plus loin...
pour les rendre immortels.
J'avancerais, droit sur la grande allée, parcourue par la foule d'anonymes,
j'aimerais tant y retrouver votre silhouette, statique...
m'observant, votre visage éclairé par votre sourire...
je vous rendrais ce sourire.
Nous laisserions, en confiance, tomber la garde de nos coeurs abimés,
pour rendre encore plus beau ce monde blessé et pour le guérir...
le guérir, par le rayonnement de nos sentiments partagés.
Les cris d'affection muets de nos regards,
nous feraient perdre nos repères temporels...
jusqu'à ce fantastique instant, où nos lèvres nous réveilleraient...
dans un frisson commun.
Nos sourires unis, nous rapprocheraient à nouveau...
jusqu'à ce que nos front se touchent, et nous resterions là...
les yeux fermés, au millieu de la foule pressée...
comme des voyageurs immobiles, dans notre bonheur...
d'amoureux lumineux....
Oui, je voudrais tout cela, avec vous seule...
pour vous et moi...
Je le voudrais tant mais en cet instant...
j'ouvre les yeux ...
Vous êtes absente et me laissez dans le silence...
... et j'ai soudain si froid, si froid, loin de vos bras...
Fron
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Re: [DAOC] Méditations d'un vieux berger au crépuscule (par Fron)
Elle et Lui
( Pour tous ceux qui espèrent et soupirent en silence, ou qui doutent... )
Un nouveau matin...
A marcher sur le bord de l'abîme du chagrin,
A m'éveiller sans vous à mon côté.
Votre voix, l'odeur de vos cheveux,
vos regards, la douceur de vos gestes comme de votre peau,
et vos rires qui me cicatrisent et me font vivre,
Tout de vous me manque...
Mais je vous sais, quelque part, courageuse et vaillante,
à soigner des corps blessés, usés et souffrants,
à soulager des morals égarés.
Alors j'accepte ces longs et cruels silences, cette terrible distance...
Elle, forte mais blessée, elle n'ose y croire, trop le croire lui,
les hommes, elle en a pleuré des nuits.
Lui, apeuré mais sincère, autant blessé,
est prêt à jurer devant le sacré, que jamais il ne la trahirait...
Mêmes coeurs fissurés par d'anciennes méchancetées,
Mêmes coeurs qui se désirent et ont peur mais qui s'encouragent.
Deux vies différentes et pourtant identiques,
qui souhaitent et soupirent blotties chacune dans leur lit,
pour un coeur qu'elles veulent aimanté de vraies beautés.
Tous deux regardent le ciel et y envoient des baisers à l'autre, absent.
Elle, qui lui dit d'avancer doucement,
lui qui patiemment apprend d'elle, lentement...
Même désirs de tendresse, même espoirs en l'amour.
Même larmes qui coulent de l'absence de l'autre.
Même souhaits de revoir l'autre pour lui donner la main,
et que leurs coeurs se touchent, pour un nouveau matin, sans chagrin...
Et pour tous les autres matins, qui ne seront que tendresse...
( Fron )
( Pour tous ceux qui espèrent et soupirent en silence, ou qui doutent... )
Un nouveau matin...
A marcher sur le bord de l'abîme du chagrin,
A m'éveiller sans vous à mon côté.
Votre voix, l'odeur de vos cheveux,
vos regards, la douceur de vos gestes comme de votre peau,
et vos rires qui me cicatrisent et me font vivre,
Tout de vous me manque...
Mais je vous sais, quelque part, courageuse et vaillante,
à soigner des corps blessés, usés et souffrants,
à soulager des morals égarés.
Alors j'accepte ces longs et cruels silences, cette terrible distance...
Elle, forte mais blessée, elle n'ose y croire, trop le croire lui,
les hommes, elle en a pleuré des nuits.
Lui, apeuré mais sincère, autant blessé,
est prêt à jurer devant le sacré, que jamais il ne la trahirait...
Mêmes coeurs fissurés par d'anciennes méchancetées,
Mêmes coeurs qui se désirent et ont peur mais qui s'encouragent.
Deux vies différentes et pourtant identiques,
qui souhaitent et soupirent blotties chacune dans leur lit,
pour un coeur qu'elles veulent aimanté de vraies beautés.
Tous deux regardent le ciel et y envoient des baisers à l'autre, absent.
Elle, qui lui dit d'avancer doucement,
lui qui patiemment apprend d'elle, lentement...
Même désirs de tendresse, même espoirs en l'amour.
Même larmes qui coulent de l'absence de l'autre.
Même souhaits de revoir l'autre pour lui donner la main,
et que leurs coeurs se touchent, pour un nouveau matin, sans chagrin...
Et pour tous les autres matins, qui ne seront que tendresse...
( Fron )
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Re: [DAOC] Méditations d'un vieux berger au crépuscule (par Fron)
La Mère et l'Enfant
Derrière moi la fête bat son plein dans Gothwaite.
Malgré l'effervescence et le bruit non loin de là,
mon regard est attiré par une aura magnifique pour moi.
J'observe et reste presque sans voix devant un tel déploiement d'amour.
Une mère, ravissante et puissante de tendresse,
une femme riche d'amour qu'elle sème par ses gestes.
Elle porte avec délicatesse une main sur la joue de sa fille.
De son pouce, elle efface de ses lèvres les traces d'une gourmandise en lui souriant.
L'enfant, belle et pure, imprégnée de vie, est au plus âgée de neuf printemps,
lui rend un sourire non moins aussi grand.
Elles se parlent, se caressent et s'échangent tant de douceur,
maintenant chacune dans les bras de l'autre.
L'amour d'une mère pour sa fille,
l'affection d'une enfant pour sa mère.
Qu'on ne peut qu'admirer et se laisser bercer,
mais pas sans se sentir un peu voyeur.
Je me trouve voleur et intrus d'observer ainsi leur intimité sans y être convié,
mais je peux voir et ressentir qu'elles sont ailleurs,
bien loin des regards de ce monde, dans un lieu pur et vierge,
qui n'appartient qu'à elles.
Là bas, elles partagent et s'offrent,
en toute simplicité, leur immense affection mutuelle.
Je pars enfin, vide et orphelin de toute cette beauté,
qu'il m'a été permis d'observer un bref instant,
Mais je suis heureux et j'ai le coeur plus léger,
de savoir que tout cela existe.
Je les remercie, elles, ainsi que la vie.
J'ai été témoin d'une des plus belles images qu'elles puissent nous offrir...
( Fron )
Derrière moi la fête bat son plein dans Gothwaite.
Malgré l'effervescence et le bruit non loin de là,
mon regard est attiré par une aura magnifique pour moi.
J'observe et reste presque sans voix devant un tel déploiement d'amour.
Une mère, ravissante et puissante de tendresse,
une femme riche d'amour qu'elle sème par ses gestes.
Elle porte avec délicatesse une main sur la joue de sa fille.
De son pouce, elle efface de ses lèvres les traces d'une gourmandise en lui souriant.
L'enfant, belle et pure, imprégnée de vie, est au plus âgée de neuf printemps,
lui rend un sourire non moins aussi grand.
Elles se parlent, se caressent et s'échangent tant de douceur,
maintenant chacune dans les bras de l'autre.
L'amour d'une mère pour sa fille,
l'affection d'une enfant pour sa mère.
Qu'on ne peut qu'admirer et se laisser bercer,
mais pas sans se sentir un peu voyeur.
Je me trouve voleur et intrus d'observer ainsi leur intimité sans y être convié,
mais je peux voir et ressentir qu'elles sont ailleurs,
bien loin des regards de ce monde, dans un lieu pur et vierge,
qui n'appartient qu'à elles.
Là bas, elles partagent et s'offrent,
en toute simplicité, leur immense affection mutuelle.
Je pars enfin, vide et orphelin de toute cette beauté,
qu'il m'a été permis d'observer un bref instant,
Mais je suis heureux et j'ai le coeur plus léger,
de savoir que tout cela existe.
Je les remercie, elles, ainsi que la vie.
J'ai été témoin d'une des plus belles images qu'elles puissent nous offrir...
( Fron )
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Re: [DAOC] Méditations d'un vieux berger au crépuscule (par Fron)
Le vieil homme sous un arbre
Assis dans l'herbe fraîche et adossé à un arbre, à mi hauteur de colline, le vieil homme regarde la prairie.
Devant lui, plus bas s'écoule un mince filet d'eau, même pas un ruisseau.
Au delà est la prairie, vallonnée et verdoyante, les chevaux sauvages y broutent en paix et liberté.
Le soleil et les nuages blancs dessinent en mouvances des ombres et des signes furtifs sur l'étendue pastorale.
L'homme fait le point sur sa vie, il gèle un moment la marche du temps dans son esprit, il regarde "derrière lui" et s'interroge.
Qu'a t-il accompli, que laissera t-il de sa vie lorsque le sable de son existence aura fini de s'écouler des doigts de sa destinée... ?
Aura t-il assez soigné les corps, les esprits et les cœurs des autres pour rembourser ce qu'on lui a accordé, tout le bien qu'on lui a fait ?
Un rayon de lumière solaire traverse les frondaisons et vient éclairer, chauffer ses vieilles mains ridées, et recroquevillées.
Ces mains, ses mains qu'il a tant de mal à accepter comme telles et avec lesquelles il ose à peine caresser, en rêve, le doux visage qui le hante jour et nuit...
Comme s'il allait la souiller, la blesser avec ses mains qui pourtant, en leur temps, pas assez longtemps pour lui, furent bien vaillantes à œuvrer.
A chaque instant, dans l'herbe mouvante, dans les nuages dansent, dans l'eau brillante il crois voir ce visage qui lui sourit tendrement.
Mirage d'une vie dans cet instant, mais qui bientôt, au crépuscule approchant viendra à nouveau le réchauffer de son doux regard, avant de repartir et le laisser s'endormir pour, peut-être, ne plus le réveiller ni revenir.
L'homme se sent grossier face à tant de beauté, de générosité, de tendresse et de gentillesse offerte, lui qui ne sait comment la soigner ni comment la rendre heureuse.
Il doute, il doute de ce qu'il peut lui apporter de concret, mais il ne doute pas de ce qu'il ressent.
Son cœur violé, son corps brisé et son âme trop souvent errante lui rappellent qu'il est difficile d'être heureux lorsqu'on en a perdu l'habitude.
Mais elle aussi, elle aussi a souffert de la vie et pourtant aujourd'hui, elle lui sourit.
Il y a les silences qui font peur, ils immiscent le doute, le doute qui ronge et qui fait se demander ce qui a pu blesser l'autre.
Contre cela il y a la foi en l'autre, la confiance, belle et pure.
Il y a aussi le temps, le temps qui passe et passe encore ; Il est l'ennemi de l'homme et aussi le seul vainqueur, le temps, on ne le retient pas, alors il faut aimer, donner, accepter et pardonner pour vivre et cicatriser mais il faut surtout aimer plus fort encore...
Le cœur parle, l'âme guide et la vie a bien plus d'imagination que n'en portent les rêves des hommes.
Le vieil homme croit aux rêves , car aujourd'hui, l'un d'eux s'est accompli.
Le vieil homme est heureux, il n'a pas d'autre choix que de l'être devant l'offrande que la vie lui accorde.
Il sourit car son cœur bondit.
L'espace d'un instant, il ressent la pensée que la Dame a pour lui.
Où qu'elle soit en cet instant, une chaleur vagabonde lui est envoyée, la chaleur d'un cœur pour réchauffer le sien.
L'homme adossé à son arbre ferme les yeux et renvoie à ce même cœur toute la chaleur du sien.
Moment de fusion lointaine mais moment de communion quand même.
Le vieil homme a reçu et il va s'efforcer de mieux faire encore, avec simplicité et pureté pour le temps qui lui est encore accordé de vivre.
Son amour aux creux des mains, il l'offre aujoud'hui avec sérénité.
Le vieil homme se sent plus jeune, plus beau et plus fort face à l'avenir partagé.
Il sourit à la vie et à ses rêves mais plus encore, il lui sourit à elle.
Et il se souvient, il se souvient des paroles d'un sage* qui lui aussi se croyant au crépuscule de sa vie avait dit ...
...Le jour où quelqu'un vous aime, il fait très beau...
...comme aujourd'hui...
*(Jean Gabin)
( Fron )
Assis dans l'herbe fraîche et adossé à un arbre, à mi hauteur de colline, le vieil homme regarde la prairie.
Devant lui, plus bas s'écoule un mince filet d'eau, même pas un ruisseau.
Au delà est la prairie, vallonnée et verdoyante, les chevaux sauvages y broutent en paix et liberté.
Le soleil et les nuages blancs dessinent en mouvances des ombres et des signes furtifs sur l'étendue pastorale.
L'homme fait le point sur sa vie, il gèle un moment la marche du temps dans son esprit, il regarde "derrière lui" et s'interroge.
Qu'a t-il accompli, que laissera t-il de sa vie lorsque le sable de son existence aura fini de s'écouler des doigts de sa destinée... ?
Aura t-il assez soigné les corps, les esprits et les cœurs des autres pour rembourser ce qu'on lui a accordé, tout le bien qu'on lui a fait ?
Un rayon de lumière solaire traverse les frondaisons et vient éclairer, chauffer ses vieilles mains ridées, et recroquevillées.
Ces mains, ses mains qu'il a tant de mal à accepter comme telles et avec lesquelles il ose à peine caresser, en rêve, le doux visage qui le hante jour et nuit...
Comme s'il allait la souiller, la blesser avec ses mains qui pourtant, en leur temps, pas assez longtemps pour lui, furent bien vaillantes à œuvrer.
A chaque instant, dans l'herbe mouvante, dans les nuages dansent, dans l'eau brillante il crois voir ce visage qui lui sourit tendrement.
Mirage d'une vie dans cet instant, mais qui bientôt, au crépuscule approchant viendra à nouveau le réchauffer de son doux regard, avant de repartir et le laisser s'endormir pour, peut-être, ne plus le réveiller ni revenir.
L'homme se sent grossier face à tant de beauté, de générosité, de tendresse et de gentillesse offerte, lui qui ne sait comment la soigner ni comment la rendre heureuse.
Il doute, il doute de ce qu'il peut lui apporter de concret, mais il ne doute pas de ce qu'il ressent.
Son cœur violé, son corps brisé et son âme trop souvent errante lui rappellent qu'il est difficile d'être heureux lorsqu'on en a perdu l'habitude.
Mais elle aussi, elle aussi a souffert de la vie et pourtant aujourd'hui, elle lui sourit.
Il y a les silences qui font peur, ils immiscent le doute, le doute qui ronge et qui fait se demander ce qui a pu blesser l'autre.
Contre cela il y a la foi en l'autre, la confiance, belle et pure.
Il y a aussi le temps, le temps qui passe et passe encore ; Il est l'ennemi de l'homme et aussi le seul vainqueur, le temps, on ne le retient pas, alors il faut aimer, donner, accepter et pardonner pour vivre et cicatriser mais il faut surtout aimer plus fort encore...
Le cœur parle, l'âme guide et la vie a bien plus d'imagination que n'en portent les rêves des hommes.
Le vieil homme croit aux rêves , car aujourd'hui, l'un d'eux s'est accompli.
Le vieil homme est heureux, il n'a pas d'autre choix que de l'être devant l'offrande que la vie lui accorde.
Il sourit car son cœur bondit.
L'espace d'un instant, il ressent la pensée que la Dame a pour lui.
Où qu'elle soit en cet instant, une chaleur vagabonde lui est envoyée, la chaleur d'un cœur pour réchauffer le sien.
L'homme adossé à son arbre ferme les yeux et renvoie à ce même cœur toute la chaleur du sien.
Moment de fusion lointaine mais moment de communion quand même.
Le vieil homme a reçu et il va s'efforcer de mieux faire encore, avec simplicité et pureté pour le temps qui lui est encore accordé de vivre.
Son amour aux creux des mains, il l'offre aujoud'hui avec sérénité.
Le vieil homme se sent plus jeune, plus beau et plus fort face à l'avenir partagé.
Il sourit à la vie et à ses rêves mais plus encore, il lui sourit à elle.
Et il se souvient, il se souvient des paroles d'un sage* qui lui aussi se croyant au crépuscule de sa vie avait dit ...
...Le jour où quelqu'un vous aime, il fait très beau...
...comme aujourd'hui...
*(Jean Gabin)
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Re: [DAOC] Méditations d'un vieux berger au crépuscule (par Fron)
De fièvre et de vie
( Lettre durant le retablissement à l'hospitalet )
Bonjour Ma Dame.
Aujourd'hui je vous envoie, ce qui est, ma Parole de Vie...
que je vous écris les larmes dans les yeux.
Je regrette déja de vous l'écrire car cela fait partie des choses,
qui se disent les yeux dans les yeux...
Il faut que vous sachiez que si je pouvais,
je donnerais un an de ce qui me reste a vivre pour marcher une unique fois,
sur le bord de l'eau, pieds nus, main dans la main avec vous...
Je donnerais aussi, cinq années de ma vie pour me promener avec vous,
toute une soirée, sur l'allée de Gothwaite, sans que nous ayons à nous cacher,
ou nous retenir de nous enlacer et de nous embrasser devant tous...
Je donnerais dix années de ma vie pour une nuit d'amour avec vous,
une nuit où je serais comme les autres hommes,
encore jeune, afin que vous ne regrettiez rien,
et que je puisse pleinement vous offrir, à vous,
et à vous seule, mon voeu d'adolescent...
Enfin, je donnerais le temps entier qu'il me reste à vivre,
pour vous guérir de tous les maux dont vous souffrez,
après quoi j'effacerais de votre mémoire,
tous vos souvenirs de moi,
pour que vous puissiez vivre sans être poursuivie par cet acte,
qui serait mon choix...
Evidemment, je n'ai pas un tel pouvoir de tricher avec la nature,
mais même si je vous écris, sur l'instant, sous l'emprise de la fièvre,
mon amertume, que je voudrais aussi légère qu'une plume,
est pourtant bien là, car je ne peux vous offrir tout ce que je voudrais,
comme si j'étais encore valide...
Tout ceci étant dit, vous devez aussi savoir, que je vous donne, aujourd'hui,
tout ce qu'il y a et qui reste de moi,
au rythme et pour le temps qu'il vous plaira.
N'ayez pas peur de tout ceci, voyez le comme ce que j'ai de plus beau,
car on offre que ce que l'on a de plus précieux,
ici c'est ma vie,
à la personne que l'on choisit comme étant l'autre moitié de son coeur.
Je vous Aime et j'attendrai le temps qu'il vous faudra...
mais pour cet instant, je ne souhaite seulement,
que nos mains se touchent,
et que nos doigts se croisent...
Bien à vous, Fron
( Lettre durant le retablissement à l'hospitalet )
Bonjour Ma Dame.
Aujourd'hui je vous envoie, ce qui est, ma Parole de Vie...
que je vous écris les larmes dans les yeux.
Je regrette déja de vous l'écrire car cela fait partie des choses,
qui se disent les yeux dans les yeux...
Il faut que vous sachiez que si je pouvais,
je donnerais un an de ce qui me reste a vivre pour marcher une unique fois,
sur le bord de l'eau, pieds nus, main dans la main avec vous...
Je donnerais aussi, cinq années de ma vie pour me promener avec vous,
toute une soirée, sur l'allée de Gothwaite, sans que nous ayons à nous cacher,
ou nous retenir de nous enlacer et de nous embrasser devant tous...
Je donnerais dix années de ma vie pour une nuit d'amour avec vous,
une nuit où je serais comme les autres hommes,
encore jeune, afin que vous ne regrettiez rien,
et que je puisse pleinement vous offrir, à vous,
et à vous seule, mon voeu d'adolescent...
Enfin, je donnerais le temps entier qu'il me reste à vivre,
pour vous guérir de tous les maux dont vous souffrez,
après quoi j'effacerais de votre mémoire,
tous vos souvenirs de moi,
pour que vous puissiez vivre sans être poursuivie par cet acte,
qui serait mon choix...
Evidemment, je n'ai pas un tel pouvoir de tricher avec la nature,
mais même si je vous écris, sur l'instant, sous l'emprise de la fièvre,
mon amertume, que je voudrais aussi légère qu'une plume,
est pourtant bien là, car je ne peux vous offrir tout ce que je voudrais,
comme si j'étais encore valide...
Tout ceci étant dit, vous devez aussi savoir, que je vous donne, aujourd'hui,
tout ce qu'il y a et qui reste de moi,
au rythme et pour le temps qu'il vous plaira.
N'ayez pas peur de tout ceci, voyez le comme ce que j'ai de plus beau,
car on offre que ce que l'on a de plus précieux,
ici c'est ma vie,
à la personne que l'on choisit comme étant l'autre moitié de son coeur.
Je vous Aime et j'attendrai le temps qu'il vous faudra...
mais pour cet instant, je ne souhaite seulement,
que nos mains se touchent,
et que nos doigts se croisent...
Bien à vous, Fron
Merisel Faradhreia- Messages : 223
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Re: [DAOC] Méditations d'un vieux berger au crépuscule (par Fron)
Comme dans un rêve...
Vous et moi, loin de tout...
Nos visages caressés par le vent et baignés de lumières colorées...
La musique de la vie fait vibrer nos âmes
et battre nos coeurs, tandis que nos doigts se croisent...
et que nos yeux, emplis d'amour, se noient...
dans ceux de l'autre.
Je m'agenouille face à vous.
Vos mains, doucement, ramènent ma joue contre votre ventre...
vous me souriez, heureuse.
Alors, je passe lentement mes bras autour de votre taille.
Je soupire, apaisé...
Pour cet instant...
Loin de tout...
Il n'y a que moi et vous...
... Comme dans un rêve...
( Fron )
Vous et moi, loin de tout...
Nos visages caressés par le vent et baignés de lumières colorées...
La musique de la vie fait vibrer nos âmes
et battre nos coeurs, tandis que nos doigts se croisent...
et que nos yeux, emplis d'amour, se noient...
dans ceux de l'autre.
Je m'agenouille face à vous.
Vos mains, doucement, ramènent ma joue contre votre ventre...
vous me souriez, heureuse.
Alors, je passe lentement mes bras autour de votre taille.
Je soupire, apaisé...
Pour cet instant...
Loin de tout...
Il n'y a que moi et vous...
... Comme dans un rêve...
( Fron )
Merisel Faradhreia- Messages : 223
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Re: [DAOC] Méditations d'un vieux berger au crépuscule (par Fron)
Vous, mon Aurore
[Lettre écrite durant le séjour à l'hospitalet]
Ma Dame,
Il est des jours de crépuscule et des jours ensoleillés. Ici, chaque jour, je croise des visages qui me sourient, des regards doux qui souhaitent m'apaiser et à qui je mens en leur disant que je vais bien. Il n'est qu'une personne ayant un tel pouvoir. Un seul visage peut réchauffer mes nuits, un seul regard peut éclairer mes journées, même en un tel lieu où je me sens seul et où je vis des jours vides et des nuits sans fin loin de vous...
Mais il n'est de si longue nuit qui n'atteigne l'aurore ! Cette lumière qui, comme le soleil surgit de l'horizon, entrera bientôt dans la pièce où je suis et l'envahira pour tout y guérir. Comme l'étoile qui guide dans la nuit et redonne l'espoir. Vous le soleil de chacun de mes jours et l'étoile de toutes mes nuits serez là, près de moi et nos sourires fusionneront pour rayonner et témoigner de notre affection partagée. Vous seule, si belle et si brillante, avez la sincéérité de coeur pour avoir un tel pouvoir sur moi. VOus seule êtes le soleil et l'étoile de ma vie...
Fron
[Lettre écrite durant le séjour à l'hospitalet]
Ma Dame,
Il est des jours de crépuscule et des jours ensoleillés. Ici, chaque jour, je croise des visages qui me sourient, des regards doux qui souhaitent m'apaiser et à qui je mens en leur disant que je vais bien. Il n'est qu'une personne ayant un tel pouvoir. Un seul visage peut réchauffer mes nuits, un seul regard peut éclairer mes journées, même en un tel lieu où je me sens seul et où je vis des jours vides et des nuits sans fin loin de vous...
Mais il n'est de si longue nuit qui n'atteigne l'aurore ! Cette lumière qui, comme le soleil surgit de l'horizon, entrera bientôt dans la pièce où je suis et l'envahira pour tout y guérir. Comme l'étoile qui guide dans la nuit et redonne l'espoir. Vous le soleil de chacun de mes jours et l'étoile de toutes mes nuits serez là, près de moi et nos sourires fusionneront pour rayonner et témoigner de notre affection partagée. Vous seule, si belle et si brillante, avez la sincéérité de coeur pour avoir un tel pouvoir sur moi. VOus seule êtes le soleil et l'étoile de ma vie...
Fron
Merisel Faradhreia- Messages : 223
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Re: [DAOC] Méditations d'un vieux berger au crépuscule (par Fron)
Une longue nuit
... A l'Hospitalet.
Nuit si longue, nuit qui n'en finit pas. Sueur, douleur, je suis trop fatigué pour trouver le sommeil. J'entends passer, derrière les portes, les pas de ceux qui veillent sur moi, l'écho de leur démarche résonne dans cette pièce trop grande où je suis seul...
Leur gentillesse et leur compassion irrite le vieux combattant de la vie que je suis. Allongé, immobile sur ce lit, je sens mon courage et ma patience qui s'étiolent.
Mon regard se porte alors au-delà de la fenêtre mais le ciel nocturne est couvert et aucune étoile n'est visible pour me réconforter...
La longue nuit finit par céder la place aux rayons du soleil qui se lève. Leur chaleur me pique les yeux et mes paupières s'abaissent lentement...
Alors que je me laisse enfin glisser dans le repos salvateur, un visage apparait en moi.
Ma princesse de tendresse, ma douceur au grand coeur...
si fragile et forte en même temps s'éveille quelque part et pense a moi.
Malgré la distance, je sent ses lèvres délicieuses froler les miennes pour finalement se déposer sûr mon front.
Maintenant appaisé, je capitule face au sommeil, non sans retrouver tout mon courage dans le souvenir de notre derniere conversation :
"Ma Dame, Je ne respire que pour vous revoir !"
"Alors, Fron, nous respirons le même air !"
(Fron)
... A l'Hospitalet.
Nuit si longue, nuit qui n'en finit pas. Sueur, douleur, je suis trop fatigué pour trouver le sommeil. J'entends passer, derrière les portes, les pas de ceux qui veillent sur moi, l'écho de leur démarche résonne dans cette pièce trop grande où je suis seul...
Leur gentillesse et leur compassion irrite le vieux combattant de la vie que je suis. Allongé, immobile sur ce lit, je sens mon courage et ma patience qui s'étiolent.
Mon regard se porte alors au-delà de la fenêtre mais le ciel nocturne est couvert et aucune étoile n'est visible pour me réconforter...
La longue nuit finit par céder la place aux rayons du soleil qui se lève. Leur chaleur me pique les yeux et mes paupières s'abaissent lentement...
Alors que je me laisse enfin glisser dans le repos salvateur, un visage apparait en moi.
Ma princesse de tendresse, ma douceur au grand coeur...
si fragile et forte en même temps s'éveille quelque part et pense a moi.
Malgré la distance, je sent ses lèvres délicieuses froler les miennes pour finalement se déposer sûr mon front.
Maintenant appaisé, je capitule face au sommeil, non sans retrouver tout mon courage dans le souvenir de notre derniere conversation :
"Ma Dame, Je ne respire que pour vous revoir !"
"Alors, Fron, nous respirons le même air !"
(Fron)
Merisel Faradhreia- Messages : 223
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Re: [DAOC] Méditations d'un vieux berger au crépuscule (par Fron)
La Voix venue du Sol Sacré
(En sommeil à l'Hospitalet)
N'attends que le meilleur, et attends-toi à ce que chaque besoin soit comblé, même le plus impossible en apparence.
Ne te limite jamais, à aucun moment, ni ne ressens que tu ne devrais pas attendre trop.
Vois tes besoins très clairement, exprime-les, et puis aie foi et confiance absolues: ils seront comblés.
La façon dont cela se fera devra être laissée entre Mes mains.
Je dois travailler à travers des canaux pour accomplir cela, mais toute guérison est possible avec Moi.
Relâche toi fils des prairies, et vois se produire Mes merveilles et Mes gloires, rends grâce éternellement et utilise chaque chose pour le bien du tout à tout moment.
Tu ne vis pas selon des lois humaines mais selon des lois divines; donc tout peut arriver à tout moment.
Attends-toi à des miracles et vois-les se produire ! Maintiens toujours devant toi la pensée de prospérité et d'abondance, et sache que faire cela rend opérantes des forces qui les concrétiseront.
Plus tu es positif, plus tout cela se produira rapidement.
Mais je ne peux rien pour toi si tu continu a te complaire dans les malheurs qui t'affligent en ce moment.
Alors reprends toi, Fron, fils des prairies.
Je veille sûr toi Mon Berger.
(Fron)
(En sommeil à l'Hospitalet)
N'attends que le meilleur, et attends-toi à ce que chaque besoin soit comblé, même le plus impossible en apparence.
Ne te limite jamais, à aucun moment, ni ne ressens que tu ne devrais pas attendre trop.
Vois tes besoins très clairement, exprime-les, et puis aie foi et confiance absolues: ils seront comblés.
La façon dont cela se fera devra être laissée entre Mes mains.
Je dois travailler à travers des canaux pour accomplir cela, mais toute guérison est possible avec Moi.
Relâche toi fils des prairies, et vois se produire Mes merveilles et Mes gloires, rends grâce éternellement et utilise chaque chose pour le bien du tout à tout moment.
Tu ne vis pas selon des lois humaines mais selon des lois divines; donc tout peut arriver à tout moment.
Attends-toi à des miracles et vois-les se produire ! Maintiens toujours devant toi la pensée de prospérité et d'abondance, et sache que faire cela rend opérantes des forces qui les concrétiseront.
Plus tu es positif, plus tout cela se produira rapidement.
Mais je ne peux rien pour toi si tu continu a te complaire dans les malheurs qui t'affligent en ce moment.
Alors reprends toi, Fron, fils des prairies.
Je veille sûr toi Mon Berger.
(Fron)
Merisel Faradhreia- Messages : 223
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Age : 52
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Re: [DAOC] Méditations d'un vieux berger au crépuscule (par Fron)
Attentes et espérance
Fatigué, le corps usé bien avant l'heure.
Les rêves violés, le coeur fissuré et l'âme souillée.
Comme un ange déchu aux ailles élimées, je cède, chute et ploie un moment.
A genoux, le visage levé vers le ciel, j'ai l'eau du coeur au bord des yeux qui coule sur mes joues...
...J'implore un moment d'attention.
Dans ma suplique je ne demande qu'un instant dans cette vie de batailles...
une courte trêve pour vivre un moment de tendresse et de douceur...
juste pour me rassurer, en tout bien tout honneur...
dans des bras qui m'enlaceraient avec pudeur et surtout sans peur.
Juste un instant, mon coeur enfin ouvert sans douleur...
pour m'aider à ensuite continuer sans frayeur...
( Jeannôt/Fron, Féal a la vie comme a ses rêves )
Fatigué, le corps usé bien avant l'heure.
Les rêves violés, le coeur fissuré et l'âme souillée.
Comme un ange déchu aux ailles élimées, je cède, chute et ploie un moment.
A genoux, le visage levé vers le ciel, j'ai l'eau du coeur au bord des yeux qui coule sur mes joues...
...J'implore un moment d'attention.
Dans ma suplique je ne demande qu'un instant dans cette vie de batailles...
une courte trêve pour vivre un moment de tendresse et de douceur...
juste pour me rassurer, en tout bien tout honneur...
dans des bras qui m'enlaceraient avec pudeur et surtout sans peur.
Juste un instant, mon coeur enfin ouvert sans douleur...
pour m'aider à ensuite continuer sans frayeur...
( Jeannôt/Fron, Féal a la vie comme a ses rêves )
Merisel Faradhreia- Messages : 223
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Re: [DAOC] Méditations d'un vieux berger au crépuscule (par Fron)
Le chant des grenouilles sur le rivage de Gothwaite
( Il ne sagit juste là que de la priére d'un vieil homme, peut etre fou, de croire en l'humain, mais assurément féal a la vie.
Qui a connu un peu de son ame s'y reconnaitra et peut etre , sa main prendra )
"Dans mes oreilles, le ressac de la mer,
devant moi la nuit approchant.
Pour certains elle est source de peurs
mais pour moi elle revelle la lune,
berceuse des coeurs.
Ivre de vie et de mélancolie,
chargé de plus de souvenirs que de croyances en l'avenir,
j'avance , toujours plus loin , sans but.
Vivre encore un jour de plus,
naviguer sur la barque du destin,
vers la lumiere des lendemains incertains....
Mais vivre, toujours avec le sourire,
en vous tenant la main, le temps qu'il nous reste...ici.
Si vous le voulez bien."
< Avec ma tendresse et mon respect, Fron Mac Filness, le berger >
( Il ne sagit juste là que de la priére d'un vieil homme, peut etre fou, de croire en l'humain, mais assurément féal a la vie.
Qui a connu un peu de son ame s'y reconnaitra et peut etre , sa main prendra )
"Dans mes oreilles, le ressac de la mer,
devant moi la nuit approchant.
Pour certains elle est source de peurs
mais pour moi elle revelle la lune,
berceuse des coeurs.
Ivre de vie et de mélancolie,
chargé de plus de souvenirs que de croyances en l'avenir,
j'avance , toujours plus loin , sans but.
Vivre encore un jour de plus,
naviguer sur la barque du destin,
vers la lumiere des lendemains incertains....
Mais vivre, toujours avec le sourire,
en vous tenant la main, le temps qu'il nous reste...ici.
Si vous le voulez bien."
< Avec ma tendresse et mon respect, Fron Mac Filness, le berger >
Merisel Faradhreia- Messages : 223
Date d'inscription : 10/07/2011
Age : 52
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Re: [DAOC] Méditations d'un vieux berger au crépuscule (par Fron)
Une après midi pas comme les autres
(HRP : Parce quelle n'osera pas poster ici bien qu'elle le merite, je copie ici le texte qu'elle m'a fait parvenir et que j'ai trouvé beau pour nous quatre...
Azyrielle, Dextrana et Aroniel, je ne doute pas que vous entretiendrez le mystere de son anonyma.)
Elle le regarda partir... Meurtrit de ses récentes blessures qu'elle n'avait su lui éviter. La tristesse l'envahit à la vue de son ami boitant et replié sur lui meme.
Pourtant l'après-midi avait débuté de la plus charmante des facons... Il l'avait invitée à rejoindre un groupe d'amis, elle n'a d'ailleurs pas eu le temps de l'en remercier. Désoeuvrés face au peu d'ennemis sur nos terres, ou peut etre tout simplement parce qu'ils n'avaient pas le gout du combat, le groupe c'était mis en tete d'aller ramasser des herbes afin de partager une tisane autour d'un feu. Tisane qui je dois bien l'avouer avait un gout plus que douteux... Un ménestrel les avait rejoint et ils avaient entonné quelques chansons. Chacun voulant bien sur chanter la chanson qui lui tenait à coeur... Et bien sur, parce que les mots de celle-ci plus qu'une autre savaient lui rappeler ce que seul lui et cette chanson pouvaient partager.
Moment fort agréable qui laissa coi tous les défenseurs de notre doux royaume qui passaient par là en quete de combats acharnés.
Son regard se porta de nouveau sur son ami blessé, la ramenant soudain au moment présent. Le combat n'avait pas été très violent et elle n'avait réussit à lui épargner tant de blessures. Elle s'approcha de lui pour l'aider à panser ses plaies. Ne sachant que dire... Trop touchée de le voir si mal en point.
Il lut très certainement tout le désarroi dans le regard de la Dame car il la stoppa dans son aide et dit : "Rien n'est de votre volonté Dame. Vous avez fait tout ce que vous pouviez".
Il se redressa péniblement... La salua... Et pris la route pour regagner son foyer.
Elle le regarda partir... Meurtrit de ses récentes blessures... Fière d'etre l'amie d'un homme aussi bon et avec tant de qualités de coeur. Son visage se radoucit à cette pensée. Elle murmura : "A très bientot mon ami. Qu'Epona veille sur vous et sur vos proches"
( Mes Hommages a cette Dame )
(HRP : Parce quelle n'osera pas poster ici bien qu'elle le merite, je copie ici le texte qu'elle m'a fait parvenir et que j'ai trouvé beau pour nous quatre...
Azyrielle, Dextrana et Aroniel, je ne doute pas que vous entretiendrez le mystere de son anonyma.)
Elle le regarda partir... Meurtrit de ses récentes blessures qu'elle n'avait su lui éviter. La tristesse l'envahit à la vue de son ami boitant et replié sur lui meme.
Pourtant l'après-midi avait débuté de la plus charmante des facons... Il l'avait invitée à rejoindre un groupe d'amis, elle n'a d'ailleurs pas eu le temps de l'en remercier. Désoeuvrés face au peu d'ennemis sur nos terres, ou peut etre tout simplement parce qu'ils n'avaient pas le gout du combat, le groupe c'était mis en tete d'aller ramasser des herbes afin de partager une tisane autour d'un feu. Tisane qui je dois bien l'avouer avait un gout plus que douteux... Un ménestrel les avait rejoint et ils avaient entonné quelques chansons. Chacun voulant bien sur chanter la chanson qui lui tenait à coeur... Et bien sur, parce que les mots de celle-ci plus qu'une autre savaient lui rappeler ce que seul lui et cette chanson pouvaient partager.
Moment fort agréable qui laissa coi tous les défenseurs de notre doux royaume qui passaient par là en quete de combats acharnés.
Son regard se porta de nouveau sur son ami blessé, la ramenant soudain au moment présent. Le combat n'avait pas été très violent et elle n'avait réussit à lui épargner tant de blessures. Elle s'approcha de lui pour l'aider à panser ses plaies. Ne sachant que dire... Trop touchée de le voir si mal en point.
Il lut très certainement tout le désarroi dans le regard de la Dame car il la stoppa dans son aide et dit : "Rien n'est de votre volonté Dame. Vous avez fait tout ce que vous pouviez".
Il se redressa péniblement... La salua... Et pris la route pour regagner son foyer.
Elle le regarda partir... Meurtrit de ses récentes blessures... Fière d'etre l'amie d'un homme aussi bon et avec tant de qualités de coeur. Son visage se radoucit à cette pensée. Elle murmura : "A très bientot mon ami. Qu'Epona veille sur vous et sur vos proches"
( Mes Hommages a cette Dame )
Merisel Faradhreia- Messages : 223
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