Les Ecuyers d'Amesbury
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[DAOC] Histoire des Ecuyers d'Amesbury

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Message par Merisel Faradhreia Lun 11 Juil - 23:24

Il est temps ! Le Royaume doit savoir qui nous sommes et l’Histoire prendre acte des faits des braves et de ceux que tous renient sans raison.
Nos ennemis jouent de nos crises passées et de nos dissensions. Il est temps de nous unir à nouveau dans la Lumière.
Laissez moi vous conter une Histoire qui ne manquera pas de vous faire réagir… Enfin je l’espère.

En 529, et alors que le Roy tombe malade, saisi d’une étrange langueur, débute une grande quête qui perdure dix ans et concerne tous les chevaliers de la Table Ronde…
En 539 enfin, le dernier des quêteurs revient, et la cour de Camelot pleure la mémoire des nombreux disparus.
Le désarroi règne à la cour lorsque un scandale éclabousse soudainement celle-ci avec la découverte de la liaison de la Reine Guenièvre et de Lancelot par le Roy Arthur. Lancelot prends la fuite et se réfugie par delà les mers sur les terres de Benoic et de Gaunes alors que la reine Guenièvre est exilée au couvent. L’histoire nous apprends qu’elle y finira ses jours dans la tristesse et l’affliction...
Arthur à la tête de ses fidèles traverse à son tour les mers pour aller porter le fer et le sang au cœur du royaume de Lancelot...
Pendant ce temps en Albion, un jeune chevalier ambitieux au cœur vil, Mordred, trahit la confiance de son Roy et fait passer Arthur pour mort. Il s’empare du pouvoir à Camelot et renforce ses forces en prévision du jour où le Roy des Roys reprendra pied sur son île.
Arthur découvre en 540 les agissements de Mordred. A la tête de ses hommes il lève le siège de la blanche cité de Benoic et débarque en Albion pour y affronter l’armée constituée par l’usurpateur.
L’assaut est meurtrier, de part et d’autres le sang vermeil des preux vient se mêler à l’herbe verte, en une communion intime avec la terre pour laquelle ils sont tombés. La fureur des combats ne s’estompe qu’avec la nuit.
Le lendemain, et au cours d’un réunion charitablement organisée par Arthur pour éviter le gigantesque bain de sang à venir, les hommes du renégat dégainent et frappent en traître. Les chevaliers du Roy réagissent après un moment de stupeur. Ils protègent leur suzerain au prix de leurs vies et réussissent à défaire leurs adversaires. Arthur lui-même abat finalement Mordred d’un maître coup, mais hélas sans pouvoir se prévenir contre le dernier coup de ce dernier qui vient frapper mortellement le Roy des Roys d’Albion.
Outre le Roy, Albion déplore en ce jour funeste la perte de Kay sénéchal du royaume, d’Yder fils de Nudd, d’Yvain fils du Roy Uryen, de Cador de Cornouailles, d’Idacio le galicien, de Sagremor le Desrée et de tant d’autres, anonymes comme chevaliers, braves ou simplement résolus à accomplir leur devoir...
C’est la tristement célèbre et meurtrière bataille de Camlen.
Le corps du Roy est rapporté à Camelot où il repose en paix à l’ombre des murailles de la citadelle de la ville qu’il a tant aimée.

Extraits de « Chronologie du Royaume d’Albion » Porté à l’attention du Roy en ce printemps 590 Maître Hebus, bibliothécaire royal, secrétaire particulier de l’Ordre des Erudits de la Rose Pourpre

« Tous avaient péris. Sur le champ de bataille pour la plupart et de vieillesse pour quelques rares chanceux. Mais est ce vraiment une chance que de vivre pour voire un Royaume s’affaisser, pour voir l’ignorance mener une cause au désastre ?
Aujourd’hui je suis le dernier… Sur mon lit de mort j’ai choisi de vous narrer cette histoire que pourtant j’ai juré à une âme pure de ne point révéler. Ma Reine pardonnez moi mais il est temps ; ils doivent savoir. Le Royaume n’est plus qu’une ombre de ce que le Grand-Roy avait bâti ! Vous vous trompiez noble Dame. Leur mépris pour vous ne les a pas sauvés. Au contraire il est une faiblesse, un carreaux fiché en leur sein qui les empêches de respirer et les tire vers la tombe, pouces par pouces.
Laissez moi reprendre mon souffle, enfants, et je vous révélerai qui je suis et qui vous pouvez être.
Il fut un temps où Arthur Régnait. Personne ne doutait de marcher dans la Lumière. Personne ne reniait la Dame. Tous étaient unis pour mener à bien une tâche. Faire d’Albion un Royaume de Paix. Nos chevaliers avaient su repousser les félons loin de nos frontières et la Lumière d’Albion perçait loin après nos forts.
Vint un temps ou la paix devint indolente. Un temps propice au malheur.
La Reine, la noble Dame, fut trouvée dans les bras du plus grand Chevalier du Royaume. Et l’on dit qu’elle fit chuter Arthur et sombrer Albion… A t on oublié l’étrange langueur qui prit le Roy dix ans au par avant ? A t on oublié la Grande Quête et tous ces Chevaliers disparus ? A t on cru qu’avec le retour des derniers Quêteurs et la guérison du Roy le mal était banni de nos terres, de nos cœurs ? Ce fut notre erreur. Le mal a pris une forme plus insidieuse pour abattre Arthur et Albion. Il a sapé les fondements de sa force pour le laisser s’écrouler. Il a détruit la confiance du Roy en l’Amour et en la Chevalerie pour ne lui laisser que la Force et le Droit. Le Roy à cloîtré son amour dans un couvent près d’Amesbury puis il est parti fort de son droit mener la guerre contre le plus bon des Chevaliers. Mordred serait sa fin…

« Nous fumes quelques uns à réaliser le mal qui se préparait à nous assaillire. Des écuyers, quelques artisans, des gens du peuple et de trop rares chevaliers, de trop rares érudits… Parmi ces derniers nombreux furent ceux qui malgré tout partirent avec Arthur. Nous nous étions regroupés non loin de la prison de la Reine où nous nous cachions de Mordred et des siens. Menant à notre mesure une résistance sans espoir contre le Sombre Félon et ses sbires. Un jour nous fumes contactés par les moniales et mis en présence de Guenièvre dans le plus grand secret. Elle jura de nous aider à lutter, à faire revenir Arthur et la Lumière. Nous jurâmes de la protéger et de la servir pour le bien d’Albion. C’est ainsi que nous devinrent ses écuyers. Elle ne voulut jamais que nous révélions son engagement à nos côtés. Aussi sommes nous restés les Ecuyers d’Amesbury.
Je passerai sur les combats, les fuites éperdues, la morts parmi nous et autour de nous, les victoires et le désespoir de voir un jour le Roy revenir et régner. Toujours le reine était au près de nous. Toujours, où que nous nous trouvions, nous recevions de ses messagères quelques mots de soutien, un peu d’or et ses larmes pour pleurer avec nous. Mais la reine se refusait à envoyer un messager au Roy. Arthur n’aurait pas répondu à celle qui fut maîtresse de son ennemi. Longtemps nous hésitâmes puis un jour, sans prendre conseil au près d’elle, comme nous avions l’habitude de le faire pour les missions importantes, nous envoyâmes quelques uns d’entre nous prévenir le Roy. Ils étaient porteurs d’une missive sur lequel le sceau de quelques seigneurs restés ici et enfin convaincus de ne pas soutenir Mordred apportait foi à nos révélations. Nous priions le Roy de cesser sa guerre et de revenir pour chasser Mordred de son trône. Nous lui demandions de revenir sans plus tarder, mais rien ne fut dit sur la Reine. J’étais un de ceux qui partirent. J’eu l’honneur de voir Arthur sous sa tente. De le voir redresser les épaules, de voir son visage retrouver la détermination que des mois de guerre sans succès avaient sapée. Je lui dit que les Ecuyers d’Amesbury étaient à son service et l’attendaient. Quelle erreur je fis ce jour là ! La peine se grava sur son visage et je failli être chassé de sa présence par ses proches Chevaliers. Mais heureusement, le Roy avait reçu d’autres nouvelles telles que les miennes. Et le Roy revint. »

« Quand je revins à la suite des armées du Roy je me jetais dans les combats avec la fureur du lion. J’étais sur tous les terrains. Partout ou Arthur se rendait je le suivais au milieu de sa troupe. Mais nulle part je ne vis un Ecuyer d’Amesbury… J’eu la chance de survivre à toutes les batailles. Camlem me laissa comme tant d’autres cruellement bléssé dans ma chaire et dans mon âme. Nous avions tué tant de Chevaliers Albionnais, tant d’hommes trompés par quelques funestes félons, tant des nôtres étaient tombés aussi et Arthur, notre bon Roy, se mourrait. Je craignais en plus qu’il soit arrivés malheur Aux Ecuyers et à la Reine. Dès que je repris suffisamment de forces je courais retrouver les Ecuyers. Ne les trouvant point je passais à Amesbury chercher des nouvelles au près des moniales qui nous avaient si souvent cachés. J’appris là la triste nouvelle. Tous avaient péris le soir même de mon départ. Mordred les avait pris par surprise, attendant à peine que notre expédition soit en route, et tous fait massacrés. La nuit avait résonné de la fureur du combat et des cris de ceux qui n’eurent pas la chance de mourir l’arme à la main. La Reine évidemment avait tout entendu et depuis ce jour refusait de quitter l’obscurité de sa chambre qui lui était déjà si commune. Lorsqu’elle appris ,quelques jours avant mon arrivée, le retour et la mort du Roy elle se tut complètement et refusa de se nourrir correctement. Les moniales voyaient avec peine Guenièvre se laisser dépérir. Abattu, je ne savais où aller. Les Ecuyers étaient tous morts. Ceux qui avaient assisté à mon entretien avec Arthur, morts pour la plupart. Le Roy lui même n’était plus. Mordred, dans sa mort même, avait su porter un coup fatal à la Lumière. Qui avait entendu raconter l’histoire de sa dernière trahison à Camlem ne pouvait plus regarder un Chevalier comme nous le faisions du temps de la Gloire d’Albion. Nous entrions dans les ténèbres… »

« Aujourd’hui je me meurs…Mes forces m’abandonnent enfin… Ces heures que j’ai passée avec vous mes enfants m’ont donné foi en vous, en Albion. J’aperçoit la Lumière au bout du chemin. Ho le mien est trop court pour l’atteindre maintenant. Mais le votre y mène c’est sur. Oui, même le tiens jeune Sandro, quoi que tu en dise… Gandra, Berenger, Ashkeer, et toi Sandro, je fais de vous les dépositaires de mon histoire et de celle des Ecuyers et de la Reine. Je fais de vous les nouveaux Ecuyers d’Amesbury. Puissiez vous vous entourer de personnes de valeur et réussir là où nous avons échoués…


Souvenez vous….


L’Amour est la Lumière. La lumière est Albion. »

Voici comment nos Sages devinrent Ecuyers d’Amesbury. Voici ce que je voulais vous narrer. Puissiez vous tous apprécier les derniers mots d’un fidèle serviteur d’Albion.


Auteur : Sogwyn le 20/04/02
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Message par Merisel Faradhreia Lun 11 Juil - 23:25

« Ma dame, Ma dame ! Ce n’est point raisonnable ! »
« Je sais ma bonne Eloïse mais il faut les prévenir, ils sont en danger. »
« Mais …
« Ecoutes moi bien, tu es la seule à qui je peux confier cette mission.
Voici un coffret qui contient un message et un plan que tu dois leur apporter.
Personne ne doit te voir, je ne sais plus à qui faire confiance, il est même possible que les sœurs … »
« Les Sœurs ? … »
« Chut ! ! ! Elle pose un doigt sur la bouche de sa gouvernante pour la faire taire.
Ne parles pas si fort, par la Sainte Lumière.
Dès que tu seras sortie du couvant tu te dirige vers la salle de Garde et là tu trouve le jeune Bodreth.
En lui je sais que je peux avoir confiance, il est noble et vénérable.
As-tu compris ma bonne Eloïse ?
« Oui ma Dame. Répondit-elle avec de la frayeur dans le regard.

Elle se mit en chemin et d’un geste gracieux a recouvert ses épaules d’une vilaine pèlerine
et mit la capuche en place en arpentant silencieusement les couloirs du couvant.
De colonne en colonne, déjouant la surveillance des sœurs elle s’approchait de la sortie.
Tremblante, elle n’était plus qu’à deux pas de l’enceinte du couvant.
Elle savait que l’enjeu était grand, il y avait déjà eu trop de morts.
Dame Guenièvre lui avait mainte fois expliquées la situation.
Mais pauvre servante qu’elle était tous ces évènements qui touchaient le royaume lui passaient un peu au-dessus de la tête.
Tout ce qu’elle avait à faire c’était s’occuper de la Grande Dame, et lui apporter tout le nécessaire.
Mais là, ce soir, elle savait, sans vraiment le comprendre, que ce qu’elle faisait était primordial.
Cette idée simple lui donna le courage nécessaire pour poursuivre son escapade nocturne.

Elle osait à peine entrer dans la salle de garde des Ecuyers. Cet endroit était suffocant.
Odeur de sueurs et de pieds sautait à la gorge, mais cela ne devait pas l’arrêter.
« Pardonnez-moi, dit-elle d’une voix timide…
Un des grands gaillards qui était attablé se retourna.
Et elle ne put manquer l’insistance de son regard sur ses formes malgré la pèlerine qui les masquait.
« Alors petite soubrette, que veux-tu donc, un mâle un vrai ? Il est vrai qu’au couvant tu dois bien t’ennuyer pauvrette. »
Le gaillard se levait d’un seul mouvement, il avait la stature impressionnante d’un Highlander.
Et d’un pas lourd, le regard rivé sur celui de la Dame de compagnie s’avançait vers elle.
Un bruit derrière elle, la porte qui s’ouvrait, une silhouette en contre jour, une voix forte.
« Allons, est ce comme cela que les Ecuyers se comportent devant une dame ? »
La voix n’amenait aucune discussion possible, et tout grand gaillard qu’il était l’homme baissa la tête
et reparti s’asseoir à sa table sans mot dire tel un enfant que l’on venait de prendre sur le fait.
« Que faites-vous donc ici demoiselle ? » Dit la voix d’un ton nettement plus doucereux.
Elle se retourna, tremblante en repensant à ce que l’horrible brute aurait pu lui faire.
« Merci monseigneur …
Elle fit une révérence maladroite à cause de sa peur.
« Je … Je Cherche sire Bodreth …
« Et bien vous l’avez trouvé jeune demoiselle. » Dit-il presque amusé.
« Que me voulez-vous donc à cette heure qui ne puisse attendre ? »
Timidement elle sortit le coffret qui lui avait été confié et le présenta au fier guerrier.
« Je dois vous remettre ceci de la part de ma Dame, elle a dit que c’était extrêmement important. »
Il sut tout de suite de qui parlait la servante, son sourire disparu aussitôt de son visage.
Pour que la Dame lui envoies sa plus fidèle servante en plein nuit l’affaire devait être grave.
Il prit doucement le coffret.
« Remerciez Dame Guenièvre de sa sollicitude et retournez vite au couvant, merci à vous de votre aide. »

C’est le cœur léger, avec dans la tête l’idée d’avoir accomplie quelque chose d’important ce soir là
qu’elle regagna le couvant et raconta à sa maîtresse les milles et un danger qu’elle avait affronté.

Bodreth, soucieux, s’enferma dans son bureau, et délicatement ouvrit le coffret.
L’affaire était effectivement d’importance, et la nuit serait bien courte ce soir là.


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